Le monuments aux morts

Jusqu’en 1941, le maire de la ville fut Pétrus Besson, patron de l’usine de teinturerie Besson. Il reprend son poste à la fin de la guerre. Les Miribelans se sont serré les coudes pendant la guerre. Plusieurs subventions ont été votées dans ce sens-là. Le 22 mars 1942, 8.000 francs sont débloqués pour libérer les 70 Miribelans prisonniers de guerre. Ils sont augmentés à 10.000 francs le 23 novembre 1943. Le 26 août 1944, 5.000 francs sont versés à Messieurs François Trumeau et Marius Faubert qui ont vu leur maison, aux respectivement 07 rue Joseph Carre et 05 rue du Mollard, se faire incendier par les Allemands pendant la rafle du 10 août 1944.
Plusieurs Miribelans se sont engagés dans les Forces Françaises de l’Intérieur. Vingt-quatre d’entre eux y ont cependant laissé la vie. Une tombe en leur honneur habillée de la Croix de Lorraine a été inaugurée dans le cimetière Saint-Martin le 12 novembre 1952. Le Monument aux Morts de la commune inauguré le 31 juillet 1921 par le général Degoutte sur la Place de l’Hôtel de Ville, actuel Square Ego, et déplacé Place de la République en 1993 porte lui aussi les noms de ces huit civils et seize résistants et membres des F.F.I. aux côtés des cent-huit noms des soldats tombés lors de la Première Guerre mondiale et des trois Miribelans tombés lors de la Guerre d’Algérie.

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